Famille Ruhlmann-Schutz - Vins d'Alsace et du Languedoc -
34 rue du Maréchal Foch 67650 Dambach-la-Ville Alsace, France
34 rue du Maréchal Foch 67650 Dambach-la-Ville Alsace, France
Nos valeurs sont ancrées dans la famille et se transmettent de génération en génération. Découvrez en davantage sur les différents membres qui composent notre famille vigneronne.
Il a suivi un parcours classique d’études viticoles, d’abord un bac pro, puis un BTS viti et une licence professionnelle. Les formations lui ont permis de voyager et d’apprendre le métier en France (Alsace, Champagne, Bordelais et Languedoc) et également à l’étranger avec une saison à vinifier en Californie.
Digne fils d’André, il est heureux dans les vignes. «On est mieux dehors, c‘est une chance, on voit tout le temps autre chose».
Totalement dans son élément lorsqu’il arpente, observe et chérit son vignoble, Jacques-Emile est plutôt taiseux mais il n’en pense pas moins ! Il rêve même. Et c’est sur sa proposition, après avoir fini ses études à Narbonne que le projet d’acquisition de Château Valmont se réalise en 2016.
S’il devait ne choisir qu‘un cépage, sans hésitation ce serait le Pinot Noir. Très concret, il explique pourquoi : «C‘est le couteau suisse : on peut faire du blanc avec du noir !» Bien vu, Jacques- Emile, il y a plus de combinaisons viniques possibles avec un «cépage à tiroirs».
Si on lui parle de nouveaux terroirs, c‘est l’Afrique du Sud qui l‘interpelle : les cépages emblématiques alsaciens comme le Pinot Gris et le Riesling s’y expriment à merveille et «il n‘y a pas de décalage horaire !» Rester pragmatique, lorsqu’on dirige une équipe technique de 10 personnes à la fois sur le vignoble dambachois (7) et sur celui du languedoc (3), à raison d’une alternance tous les 15 jours sur le terrain, c »est un prérequis.
Jacques-Emile coche cette case.
Comme pour cultiver son côté solitaire, Jacques-Emile a une autre passion, il est féru de chasse. Il est pourtant bien accompagné : il ne perd pas une occasion d‘emmener ses fidèles compagnons, Muscat et Tanin deux magnifiques Braques dans ses échappées belles alsaciennes et languedociennes !
Les fées du vin et de la gastronomie se sont penchées sur son berceau, à moins que ce ne soit bachhus lui-même !
C’est ainsi que tout naturellement Louise-Anne a suivi un cursus dans l’hôtellerie-restauration. Son bac technologique en poche, elle parfait sa formation à La Rochelle en décrochant un BTS et se spécialise via une mention sommellerie. Les planètes sont alignées puisque l’univers des étoilés s’ouvre alors à elle : Louise–Anne intègre d’abord la prestigieuse maison “Les Prés d‘Eugénie” de Michel Guérard pour un stage fondateur, pour s’envoler ensuite direction New-York et prendre les fonctions de maître d’hôtel au sein de la brasserie Ruhlmann.
Il n’y a pas de hasard. De retour en France, forte d’une expérience en management d’équipe, elle est choisie par l’équipe de Gilles GOUJON pour travailler sur l’ouverture du Restaurant Maïence (5 MOF) à Strasbourg.
En 2018, elle quitte l’Alsace et suis GOUJON pour une saison dans les Corbières à l’Auberge du Vieux Puits – établissement 3 étoiles Michelin. Elle se retrouve ainsi à 20 minutes du domaine Château Valmont fraîchement acquis par la Famille –Ruhlmann Schutz.
En 2019, elle répond à l’appel du temple de la gastronomie alsacienne, le Crocodile alors en pleine mue et repris par une partie de l’équipe GOUJON. L’étoile Michelin est décrochée 6 mois après la réouverture.
Louise-Anne avec la ferme volonté d’en apprendre toujours et encore sur le métier et de ses rencontres est en quête de nouveaux espaces. C’est pleine d’ambition qu‘elle rejoint la Corse au sein de l’hôtel Marinca (5 étoiles) où elle office en tant que Cheffe sommelière auprès du chef Romain Masset pendant 2 ans; l’établissement décroche une étoile en mars 2024 !
A moyen terme, elle souhaite développer l‘offre oenotouristique à Dambach et y exercer son métier de sommelière.
Pour l’heure, Louise-Anne suit sa bonne étoile. A l’automne 2024, elle retrouvera sa terre d’Alsace pour une nouvelle aventure gastronomique en tant que Directrice du Restaurant du Crocodile. Ultime étape avant de rejoindre le domaine ?
Thomas est l’ainé des cousins-cousine, le grand frère d‘Antoine et un peu celui du quatuor.
Ingénieur Arts et métiers titulaire d’un double diplôme (Metz–Karlsruhe), il a effectué le stage de son cursus en Chine. Il s’est illustré dans l’industrie avec un premier poste de chef d’équipe en charge du service des expéditions et de la fonderie puis en tant que lean manager chez Constellium.
En 2018, une place au domaine se libère et Thomas s’adapte. Il gère l‘administration des ventes pendant 2 ans. Ses points forts sont l’analyse et la projection combiné aux réflexes qualité et amélioration continue. Fort de sa vision globale, il est force de proposition pour apporter les optimisations nécessaires dans les organisations.
Gérant sur le papier depuis 2021, il s’assure également de la fluidité des informations entre les services et est l’interlocuteur des grands comptes en France. Que ce soit au niveau du contrôle de gestion, du recrutement ou de la gestion des stocks, Thomas met ses solides compétences transversales au service de la Famille Ruhlmann-Schutz.
Force tranquille par son approche très posée, il canalise aussi les pics de créativité et les fulgurances des autres membres du quatuor. En pondérant le flux de réflexions et d’idées, en amenant des éléments factuels et chiffrés, Thomas contribue à l’équilibre de l’écosystème-quatuor mais qu’on ne s’y trompe pas, Thomas aime accueillir et faire la fête !
Dans les projets à moyen terme, c’est le bâti et l’aménagement qui sont prioritaires pour élargir la palette de l’offre oenotouristique et réceptive du domaine. « Comment accueillir toujours mieux les clients et partenaires, leurs proposer de nouvelles expériences marquantes? »
Chez Thomas on retrouve aussi cet attachement aux racines et un vrai sens de l‘engagement car il agit certes pour la pérennité du domaine familial mais aussi pour « le rayonnement du village ».
Peut-on combiner sa fibre artistique et son sens du commerce ? Antoine en est la preuve vivante !
Il a fait ses études en Ecole de Commerce puis a effectué un Master en Entrepreneuriat aux USA complétée par une escale Hong-Kongaise auprès d’un importateur. Parisien d’adoption pendant 8 ans, Antoine a épousé les codes de la vie parisienne et était actif dans le domaine de l’événementiel. Graphiste autodidacte et toujours prompt à explorer de nouveaux domaines, il a d’ailleurs co-créé un magazine dédié à l‘art et à a culture, Beware Magazine.
De retour dans son Alsace natale en 2016, il prend en charge le développement commercial notamment à l’export . Fort de son bagage commercial, il se concentre sur l’apprentissage du vin au sens large (viticulture, vinification, subtilités juridiques, dénominations…).
Au fil du temps il étoffe son équipe. Il s’appuie aujourd’hui sur une équipe structurée et renforcée.
Sensible au beau et mu par une vision stratégique partagée avec le quatuor, il pilote également la communication et le marketing et affiche un cap clair : proposer une image du domaine plus épurée esthétiquement et davantage lisible dans son positionnement. La Famille Ruhlmann-Schutz créée aussi des vins de gastronomie et Antoine veut le faire savoir.
Antoine fourmille d’idées et l’émulation du quatuor stimule cette force créatrice. Et en même temps, il a la capacité de garder le cap et de saisir au bond les opportunités qui répondent précisément aux objectifs de croissance du domaine.
Lorsque le domaine a décroché le Grand Prix du Jury au Mondial des Vins Blancs avec une note de 96 points en avril 2024, une porte sur le monde de la haute gastronomie s‘est entre-ouverte. On peut faire confiance en la détermination d’Antoine pour qu‘elle ne se referme pas !
Et si Antoine vous parle de Merlot, ce n’est pas une parcelle expérimentale qu’il évoque dans le cadre du changement climatique mais c’est le nom de son complice à quatre pattes, un Corgi très attachant, devenu la mascotte du domaine !
Quand elle regarde en arrière, Marthe se remémore avec émotions les modestes débuts de la famille Ruhlmann. A cette époque, les fermes d’Alsace, qui traditionnellement cultivaient des céréales ou du tabac, commençaient à se reconvertir dans le vin. Ce fut la première transformation de la famille Ruhlmann vers un avenir plus radieux autour du vin.
C’est ainsi que Marthe devint la première commerciale de la famille, transportant les bouteilles et cartons à bord d’une 2CV, et vendant au porte à porte aux particuliers. Mais également aux quatre coins de la France, grâce aux amis de son mari, rencontrés lors de son service militaire. Parallèlement, elle appris sur le tas les métiers liés à l’administratif, et celui d’hôte pour les premières chambres, travaillant sans compter, nuits et jours. Un cumul de professions qui ne fait pas peur à cette femme persévérante et déterminée, qui se souvient encore des mots de son mari lors de leur mariage: “avec ces mains, on peut travailler, on peut faire de grandes choses”. Aujourd’hui, elle observe avec affection l’évolution de l’affaire familiale, en continuant de transmettre les valeurs de la famille, du vin et du travail bien fait.
Des valeurs qui deviennent un trait de caractère commun à tous les membres de la famille Ruhlmann-Schutz.
Bien qu’élevé dans une famille de vignerons et ayant passé son enfance dans l’exploitation naissante, Jean-Victor atterrit dans le secteur bancaire en tant que directeur d’agence. Une carrière bien remplie qu’il décide de quitter suite au décès soudain de Jean-Charles Ruhlmann, rassemblant ses enfants et leurs compagnes en 1993 pour se consacrer à l’exploitation familiale. De son expérience passée, il apporte son oeil expert pour la gestion, et développe la partie commerciale de l’entreprise, sillonnant les routes et stimulant l’export en Belgique, l’Allemagne et la Hollande.
Pour ce travailleur acharné, il n’est pas question de vocation, mais d’une confiance réciproque en la famille et ses membres. Toujours tourné vers l’avenir, il regarde avec fierté la base établie pour que la nouvelle génération puisse prendre son envol, à travers de nouveaux projets comme le nouveau domaine des Corbières.
Il est le visage derrière le slogan “Créateur de vins” de la famille. Vivant depuis toujours dans les vignes, André aime prendre le temps de raconter ses découvertes, parfois accidentelles qu’il a faites avec le vin. L’Etoile de Rose, le Péché de Sylvaner, le Pinot Gris, chaque nouvelle appellation est le produit d’un long affinage à l’histoire unique. Et plutôt que d’énumérer des termes techniques pour impressionner les novices, il préfère parler de ses produits dans le langage de la sensation. Ce n’est pas pour rien qu’il privilégie le terme “jardins” de l’allemand “weingarten”, qui revêt une signification plus poétique et plus proche de la terre et de ses valeurs.
Au détour d’une conversation, cet ancien musicien utilise l’analogie du chef d’orchestre pour décrire son travail méticuleux, où il définit un grand vin comme la somme de petites actions, allant du respect de la nature et ses énergies, à l’aménagement de la vigne. On peut s’en rendre compte lorsque l’on s’y promène, André nous raconte que ces pierres représentent pour lui des animaux bienveillants. Une relation passionnelle qu’il transmet à ses enfants avec dévotion.
